mercredi 10 avril 2013

Who's the boss?

Cette semaine est la première semaine de ma nouvelle vie de pigiste.

« NO YOU'RE NOT. C'EST MOÉ. » - Petite pastèque

Je me suis loué un bureau question de conserver une routine de travailleuse et de ne pas sombrer dans la spirale infernale « linge mou+zapping+crottes au fromage ». (Par contre, je réalise que je ne suis pas totalement à l'abri ici. Une boîte de chocolat a récemment fait son apparition à la réception. Les Caramilk format géant sont seulement 2 piasses, mautadine. I'm doomed! Mais au moins, les profits des ventes vont à la Fondation d'aide aux handicapés, alors je peux me déculpabiliser en me disant que je me bourre la face pour une bonne cause.) 

Ça me fait quand même bizarre de me dire que je suis maintenant ma propre patronne.
- « Est-ce que je peux partir du bureau à 14 h aujourd'hui? »
- « Oui. »
- « Est-ce que j'ai le temps d'aller faire mon épicerie avant de commencer cette job-là? »
- « Oui. »
- « Hon schnoutte, il pleut. Pas le goût de sortir. Est-ce que je peux travailler de la maison? »
- « Oui. »
- « Est-ce que je peux avoir trois semaines de vacances payées cet été? »
- « Des vacances payées? LOL, ma p'tite poupoune. »
Parce qu'être pigiste, ça veut aussi dire ne plus avoir de belle paye déposée dans son compte comme par magie à toutes les deux semaines. C'est la partie moins 'fun'. Heureusement, ça n'a pas l'air de stresser Concubine. Il y a juste Monsieur Minoune qui ne s'est pas montré très empathique quand je lui ai dit que je devrais peut-être couper dans son budget de bébelles et d'herbe à chat. 

« Trouve-toi une job à temps plein. Pis ça presse. »

Je suis peut-être la boss, mais je suis aussi une esclave (sort of).